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LES ARTISTES ET OEUVRES
Patte d’ours (style de raquette aussi appelé)16 x 26 Pouces
Disponible1 680,00 $CA -
LES ARTISTES ET OEUVRES
La chasse galerie au dessus de baie St-Paul42 x 25 Pouces
Disponible4 144,00 $CA -
LES ARTISTES ET OEUVRES
Ginet Leblond La grande course Château Richer60 x 82 Pouces
Disponible12 089,58 $CA
Artiste peintre, sculpteur et céramiste (Raku), Ginet Leblond surprend par son grand amour du passé.
Née à Beauport (Québec) en 1951, cette artiste alchimiste transforme la peinture en or du temps. Elle a fait ses études en Arts plastiques à l'Université Laval et étudié le dessin au Musée de Québec. Elle a aussi suivi des cours privés pendant quelques années. Elle a ensuite enseigné le dessin et la peinture pendant vingt ans.
Lorsqu'elle rencontre son conjoint Marc-André Fortin, il l'initie aux antiquités québécoises, étant lui-même un passionné. Son partenaire s'occupe de restaurer tous les objets qu'elle peint. Elle représente parfois des scènes datant du régime français mais davantage la période de 1860 à 1920. Ce genre d'approche demande une recherche particulière. Il faut d'abord trouver ces vieux objets et s'assurer qu'ils conviennent à son travail. Par la suite, une autre étape commence, celui de la recherche bibliographique des sujets d'époque. Vient ensuite la composition. Un défi s'offre à elle par la forme que lui offre ces supports. Il y a un relief à respecter pour que la composition glisse bien sur le support. Elle travaille le trompe l'œil et les effets visuels sont souvent fascinants.
Ginet Leblond n’est pas seulement peintre, elle est aussi voyante. Dans les lignes et craquelures du vieux bois, elle voit le passé. Sous son pinceau renaissent alors le berger amenant ses moutons au champ, le grand-père au regard nostalgique fumant une bonne pipée, la cueillette des pommes en automne ou alors la promenade en carriole, et ce ne sont là que quelques exemples de scènes exprimant cette vie d’autrefois.
Ayant adopté un support peu commun, c’est sous son pinceau qu’une vieille table usée devient tableau passéiste, autant qu’une paire de panneaux craquelés se change en diptyque nostalgique.