Née en 1978 à Saint-Jean-sur-Richelieu, Marie-Andrée Leblond s’est intéressée au dessin dès l’âge de douze ans et commence à apprendre la peinture à l’huile de façon autodidacte à l’âge de quatorze ans.

À 18 ans, elle se retrouve dans l’obligation de suivre des études pour gagner sa vie. « J’ai étudié en illustration commerciale, mais c’était très stressant et il n’y avait pas assez de liberté pour moi, explique-t-elle. Par la suite, j’ai gagné le prix du public du printemps des arts visuels de Brossard en 1999, ce qui a attiré l’attention de Gilles Brown de la galerie Clarence Gagnon, où j’ai exposé en octobre de la même année. Fait cocasse, lorsque Gilles a jeté un coup d’œil à mon portfolio, il a cru que je devais avoir au moins 55 ans. Lorsqu’il m’a vue pour la première fois, il m’a demandé pourquoi ma mère, l’artiste, n’était pas avec moi. Je lui ai dit que c’était moi l’artiste, et il en a été très étonné. »

Le premier vernissage de Marie-Andrée Leblond est un franc succès : toute la production est vendue en trois heures. Et le succès se poursuit.

Elle a voyagé aux États-Unis, en Europe et en Afrique, ses œuvres aussi. Reconnaissant ses possibilités et avec beaucoup d’ambition, elle veut toujours apprendre de son travail. Aujourd’hui, ses peintures sont pour la plupart des acryliques et encres à l’eau, technique qu’elle a adoptée pour la richesse des couleurs.